duminică, 14 septembrie 2008

À une passante, Charles Baudelaire

De la ultimul îndrăgostit compulsiv şi incurabil.

"La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit! — Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité?

Ailleurs, bien loin d'ici! trop tard! jamais peut-être!
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais!"

Un comentariu:

Dan Babu spunea...

Comentariu1
Oui. J'ais ne pas comprendere dans la poem descrir de tois(ro: tine).
But I think il se de trez heureux dans la autor.

d